IMPRESSION 3D, les matériaux ?
31 octobre 2020

Ci-dessous, vous trouverez quelques explications afin de découvrir au mieux les nombreuses possibilités de cette technologie notamment dans un processus créatif de design thinking et/ou de design produit.

Le développement des matériaux d’impression 3D s'est énormément accentué au cours dernières années.

Certains matériaux se sont améliorés au fil du temps et d’autres se sont développés ou ont tout simplement vu le jour avec l’arrivée de nouvelles technologies. Du plastique au métal, en passant par des matériaux surprenants comme des comestibles ou même des cendres de défunts, chaque matériel répond à des caractéristiques spécifiques et s’adapte souvent à une technologie en particulier.

IMPRESSION 3D : des matériaux & couleurs quasi-infinies

Chacun des matériaux se présente sous différents formats , les résines pour les technologies DLP et SLA, les filaments pour les technologies FDM ou les poudres métalliques pour les technologies DMLS. De nouveaux formats et matériaux sont développés chaque jour pour permettre le développement de modèles plus résistants et l’amélioration de la qualité d’impression.

Dans les premiers temps des marques modernes, un nom commercial était souvent écrit en caractères manuels distinctifs, comme une signature. Cette approche est encore employée de nos jours. De tels noms de marque nécessitent que les clients sachent lire pour qu'ils puissent être compris, si bien qu'une pratique courante consistait à compléter le mot écrit d'un pictogramme afin d'améliorer sa reconnaissance sur le marché. Cela dotait également des produits dépourvus de nom d'un caractère reconnaissable. De simples formes géométriques étaient souvent suffisantes.

L’impression 3D dépôt de matière fondue est compatible avec un large choix de polymères thermoplastiques : PLA et ABS, mais aussi Polycarbonate, PET, PS, ASA, PVA, Nylon, ULTEM et de nombreux filaments composites à base de métal, de pierre, de bois, ou offrant des propriétés mécaniques intéressantes comme la conductivité, la biocompatibilité, la résistance aux températures ou aux conditions extérieures par exemple. En remplaçant l’extrudeur de l’imprimante 3D par un système de seringue, il est également possible de créer des pièces à partir de céramique, d’argile ou de matières alimentaires (comme du sirop ou du chocolat). Pour donner une idée du prix des consommables pour imprimantes 3D, une bobine de 1kg de filament PLA est de l’ordre de 35€.

Dans le domaine de l'impression 3D, de nouveaux projets ont également vu le jour avec la volonté de proposer des pièces polychromes combinant des milliers de couleurs. La Da Vinci Color du fabricant XYZprinting, la RoVa4D de ORD Solutions ou le module Palette+ de Mosaic Manufacturing permettent de combiner ou colorer des filaments afin d’obtenir toute la gamme de couleur CMYK (Cyan, Magenta, Jaune et Noir), soit plus de 10 millions de combinaisons de coloris disponibles. Ces initiatives restent toutefois assez nouvelles.

L'évolution de l'impression 3D, liée à celle des imprimantes 3D et des matériaux utilisés, offre des possibilités d'impression toujours plus larges. Il est possible d'utiliser toute une gamme de matériaux qui n'est pas limitée aux filaments plastiques. Si ceux-ci sont bon marché et suffisants pour fabriquer des prototypes de qualité on peut aussi imprimer des pièces définitives. Avec des imprimantes haut de gamme industrielles les fabricants d'avions utilisent même l'impression 3D avec de la poudre de titane pour créer certaines pièces de moteur. Il en va de même pour les couleurs imprimées, elles ne dépendent que du mélange des teintes utilisées.

Le design produit évolue de façon inattendue grâce à la fabrication additive. Si hier encore on avait besoin de maquettistes, de tours numériques et d'extrudeuses pour créer des prototypes convaincants et des pièces fiables, aujourd'hui une seule imprimante 3D suffit. Ce nouveau processus de création apporte avant tout une plus grande flexibilité des phases d'itération du design. Il est donc bien plus facile de le corriger rapidement un modèle avant d'atteindre les objectifs fixés.